
Une vingtaine de sportifs natifs du Nord-Pas-de-Calais ou assimilés sont sélectionnés pour les Jeux Olympiques de Tokyo (23 juillet au 8 août). Dans cette série olympique, nous vous présentons un par par un nos « ch’tis à Tokyo ». Aujourd’hui, portrait de la rameuse d’Armentières Violaine Aernoudts, qui dispute ses premiers Jeux Olympiques.
A 21 ans, Violaine Aernoudts est la plus jeune sélectionnée nordiste à Tokyo. Une Nordiste née à Alençon, le 23 octobre 1999. Elève au lycée Saint-Jude d’Armentières, Violaine découvre ce sport nautique au club Léo Lagrange et intégre la section sports-études du lycée alors qu’elle est en 5ème. Depuis, elle est entrée au Pôle France à l’INSEP, où elle conjugue sport de haut-niveau, et formation universitaire dans cette discipline totalement amateur.
Etudiante en commerce à Villeneuve d’Ascq
Parallèlement à l’aviron, Violaine poursuit en effet des études de commerce à l’IUT gestion des entreprises et administrations (GEA) au campus de Villeneuve d’Ascq. Elle est ambassadrice de la Métropole européenne de Lille, qui aide ses sportifs de haut-niveau. Tout comme le coureur de demi-fond Pierre-Ambroise Bosse, qui a interviewé Violaine et sa partenaire de club Audrey Fleurie, dans cette vidéo de la MEL.
Intégrée au projet du quatre de couple français depuis 2018, Violaine Aernoudts possède déjà une belle expérience
du haut niveau, et ce malgré son jeune âge. La Nordiste est montée en puissance au fil des années accompagnant
la progression du bateau dans la hiérarchie internationale. Elle rate la première vague de qualification olympique
en 2019 mais revient plus forte en 2021.

Ce n’est que le 8 juin que l’Armentiéroise a appris sa sélection. En terminant 2ème aux régates de Lucerne le 17 mai le quatre de couple féminin français composé de Violaine, mais aussi de Emma Lunatti, Marie Jacquet et Margaux Bailleul a obtenu le sésame olympique. C’était loin d’être acquis après deux années perturbées par l’épidémie. Le bateau féminin a confirmé en terminant 8ème aux championnats d’Europe à Varese. Mais finalement, Violaine confie que ce report d’un an a favorisé cet équipage jeune. Le quatuor français ne se serait probablement pas qualifié l’année dernière.
Une sélection tardive et inespérée
« Je pars aux JO avec l’esprit léger, car le plus dur était de se qualifier. » a -t’elle confié dans le magazine d’un autre partenaire institutionnel, la région Hauts-de-France. » C’est une opportunité incroyable de pouvoir faire les JO à 21 ans. Maintenant c’est que du kiff, de l’expérience et une très forte envie de progresser sur le plan international. Notre objectif c’est de se classer dans les six meilleures mondiales et une fois en finale tout est possible.«
Les épreuves d’aviron ouvrent le programme olympique après lle football et le baseball, et juste avant la cérémonie d’ouverture programmée en soirée. Les concurrents ont eu l’occasion de découvrir le bassin olympique de Tokyo. Un bassin en eau de mer situé sur la baie de Tokyo. C’est donc sur la Sea Forest Waterway que les athlètes olympiques et paralympiques de l’aviron se rencontreront. Légèrement excentré des quartiers phares de la mégalopole, le bassin se trouve proche du village olympique et donc du centre névralgique des Jeux. Les concurrents ont eu le temps de reconnaître l’endroit.
Objectif finale
Le quatre de couple féminin français, avec Violaine, entre en lice à 12h locales, 5 heures du matin en France, pour les séries qualificatives. raisonnables, les Françaises espèrent juste atteindre la finale, car le podium semble inaccessible pour ce jeune équipage constitué en 2018.
L’objectif pour Violaine Aernoudts et ses équipières rà Tokyo reste bien Paris 2024. Mais ces premiers JO représentent déjà une première étape importante pour prendre de l’expérience.
Bonjour, merci pour l’article mais je n’ai jamais fait l’IUT de Villeneuve d’Ascq…
J’ai fait l’IUT en enseignement à distance de Grenoble et je suis à présent et ce depuis 2 ans et l’école de Commerce de Grenoble : GEM
Merci