Coucou: Kiki est de retour. Sur le circuit WTA, Kristina Mladenovic a décroché en effet son 29e titre en double à Osaka. La Nordiste s’est imposée au WTA 250 japonais, aux côtés de l’Américaine Taylor Townsend, n°2 mondiale en double. C’est son premier titre depuis plus de trois ans !
Le duo franco-américain a réalisé un beau parcours au Japon. en 1/8è de finale Mladenovic-Townsend battent d’abord les Américaines Santamaria-Gleason en deux sets expédiés 6-1, 6-1. Elles bénéficient ensuite du forfait de la Roumaine Ruse et de l’Américaine Kruger pour parvenir en demi-finale. Là, elles viennent à bout de la Japonaise Ninomiya et de l’Ukrainienne Kichenok 7-5, 6-4. Confirmant ainsi leur statut de têtes de série n°2 du tournoi d’Osaka.
La finale sera particulièrement acharnée face à l’Américaine (encore une…) Krawczyk, et l’Australienne Kruger. Après le gain du 1è set 6-4, Mladenovic et Townsend perdent le 2ème 2-6. Les deux tandems vont donc se départager au super-tiebreak. Celui-ci revient finalement à Kristina et Taylor, qui l’arrachent 10-8.
Un retour inespéré
Après trois années de disette, la Saint-Poloise, à 32 ans, gagne à nouveau un tournoi de double sur le circuit WTA. La dernière fois, c’était il y a un peu plus de trois ans, à Monastir (Tunisie). La joueuse nordiste, ancienne 10è mondiale en simple, et 1è en double, a connu une année 2025 presque blanche. Elle était en effet absente pour blessure de février à septembre. Sans préciser la nature de cette blessure.
» le simple fait d’être de retour était déjà une victoire » Kristina Mladenovic
« Kiki » est revenue avec la Chinoise Zhang à Pékin fin septembre, avant d’enchaîner à Wuhan, sans succès. Son association avec Taylor Townsend s’est tout de suite avérée réussie. « Ce titre compte énormément. C’est difficile de mettre des mots là-dessus… Honnêtement, je n’arrive pas à croire que je tiens à nouveau un trophée aussi vite ! Après sept mois loin des courts, à lutter contre une blessure et des douleurs intenses pendant des mois, sans savoir si je pourrais rejouer un jour, le simple fait d’être de retour était déjà une victoire », a écrit sur Instagram Kristina Mladenovic, remerciant au passage la Fédération française de tennis, et Ivan Ljubicic, le responsable du haut niveau.
Ce 29è trophée (dont 9 en Grand Chelem) va certainement relancer la joueuse nordiste, au moment où le tennis féminin français est à la recherche de leaders, en simple comme en double.
Son retour correspond aussi à celui d’Océane Dodin. La Lilloise pourrait ainsi participer au tournoi ITF W35 « Femmes en Nord », dans son club de La Raquette Villeneuvoise (26 octobre au 2 novembre).
LES QUATRE MOUSQUETAIRES POUR LA COUPE DAVIS
Si l’équipe de France féminine est éliminée de la Billie Jean King Cup, l’équipe masculine elle disputera la phase finale de la Coupe Davis. Celle-ci aura lieu du 18 au 23 novembre à Bologne (Italie). Les Bleus affronteront les Belges en 1/4 de finale dans un « derby » qui s’annonce explosif.
Le capitaine Paul-Henry Mathieu a choisi la carte de l’expérience, en sélectionnant aussi les hommes en forme du moment. Arthur Rinderknech (30 ans, 27è), récent finaliste du Masters 1000 de Shangai, emmenera l’équipe aux côtés du n°1 français Ugo Humbert (27 ans, 24è). Benjamin Bonzi (29 ans, 54è) pourrait être associé à Pierre-Hugues Herbert (34 ans) sélectionné pour le double.
» Nous avons un quart de finale à jouer contre la Belgique sur un format qui est très court, avec deux simples et un double, affirme Paul-Henri Mathieu. La Belgique est une équipe difficile à battre même si on est favoris sur le papier avec des joueurs mieux classés. Les Belges ont prouvé en battant l’Australie chez elle qu’ils ont un esprit d’équipe qui leur permet de se surpasser. C’est un atout considérable. On va donc se concentrer sur cette rencontre avant de penser à la suite. Mais l’objectif est d’aller au bout. »
Mathieu va donc sélectionner un 5è joueur un peu plus tard. Ce sera en fonction des résultats dans les derniers tournois indoor, dont le Rolex Paris Masters. On notera que pour le Masters parisien, la FFT a attribué les wild-cards du tableau final à Arthur Rinderknech et son cousin monégasque Valentin Vacherot, Arthur Cazaux et aussi au Boulonnais Terence Atmane.
