VOILE : LE NAVIGATEUR LILLOIS PIERRE LE ROY OPTIMISTE POUR LE VENDÉE GLOBE 2028-2029

Pierre Le Roy et Benjamin Ferré Transat Jacques Vabre
Le Lillois Pierre Le Roy (à gauche) et Benjamin Ferré lors de la Transat Jacques Vabre (photo Jean-Marie Liot/Aléa/TJV 2023)

Le skipper lillois Pierre Le Roy souhaite participer à la 11ème édition du Vendée Globe, en 2028. Après avoir tout gagné dans la classe Mini (6.50), le marin-météorologue a passé deux ans comme « captain boat » de Benjamin Ferré lors de la dernière édition. Depuis, il cherche activement à monter son propre projet. C’est pourquoi il est à la recherche de partenaires financiers.

Pierre Le Roy envisage de racheter un foiler récent, pour disputer son 1èr Tour du Monde en solitaire et sans escale. En soutenant aussi une cause sociétale en rapport avec sa fille, qui est handicapée. Il était ainsi à la Course des Caps à Boulogne/Mer. Le marin nordiste, installé à Lorient comme Thomas Ruyant, a commenté le départ de la course pour France 3/Hauts-de-France. Il a surtout poursuivi sa recherche de partenaires. Et Le Roy a bon espoir de trouver un sponsor pour le prochain Vendée Globe, même si cette phase du projet est la plus difficile.

Pierre, on te voit ici sur le village de la course des Caps. Pour un candidat au Vendée Globe qui
cherche un partenaire, c’est le bon endroit où il faut être ?

 » Exactement. Déjà parce que ça donne de l’énergie, parce que la recherche de sponsors c’est vraiment une activité qui peut être dure moralement des fois. Retourner dans l’ambiance de la course, voir les bateaux, ça nous permet ainsi de se concentrer sur ce pourquoi on fait ça. Et effectivement, il y a des partenaires potentiels. Il faut être ici, parler avec les bonnes personnes et essayer de parler de son projet pour créer la rencontre qui va permettre de déclencher le sponsoring.« 

Racheter un foiler fiabilisé

Tu avais déjà commencé à démarcher au moment du départ du Vendée Globe. Quelques mois après, où en es tu ? Est-ce que tu as des pistes ?

« J’ ai de très bonnes pistes. Toujours rien de signé. Mais ça avance. La chose qui est essentielle, c’est que je travaille avec une bonne équipe, avec un projet qui est bien structuré. À partir du moment où on va signer, on va être très rapidement en capacité de démarrer. Après, forcément, on a reçu des réponses négatives. C’est le jeu. Le moral est plutôt stable, mais il fluctue. Il y a des jours un peu plus durs.
Les journées passées à envoyer des mails et à passer des coups de fil à des gens, il y a peu de
réponses. Quand on reçoit des réponses négatives après avoir beaucoup travaillé le dossier, c’est assez dur. Mais on a toujours des pistes. On a une grosse piste en ce moment, et des nouveaux contacts qui se sont créés la semaine dernière. Je reste donc très confiant.
« 

Pierre Le Roy Les Sables Transat Eurochef Vendée Globe
Pierre Le Roy a dominé la classe Mini durant trois ans (photo Vincent Olivaud/SAS 2022)

Au niveau technique, est-ce que tu t’orientes pour louer un des bateaux qui sont en course ?

« Le projet qu’on souhaite monter, c’est effectivement acheter un bateau avec des foils qui a une ou deux éditions de Vendée Globe. C’est-à-dire un bateau qui est encore très rapide, qui permet de jouer devant et qui est déjà fiabilisé. Ça, c’est le projet.« 

Retrouvez l’intégralité de l’entretien en vidéo avec Pierre Le Roy sur You Tube/SPORTS-VIDEOS-NORD.

A propos de JEAN-MARC DEVRED 1739 Articles
Journaliste professionnel depuis 1980, après des études de journalisme au CUEJ de Strasbourg. Carrière en presse écrite, en radio et surtout en télévision à France3 Nord-Pas-de-Calais.