Alors que la Flamme Olympique a fait un passage spectaculaire en Vendée, son parcours vers le Nord se poursuit. Elle sera dans notre région les 2 et 3 juillet. Et on en sait désormais un peu plus sur son parcours et sur ses relayeurs.
Ce mardi, l’exception vendéenne a été mise à l’honneur par la Flamme Olympique. Avec ses 250 km de côtes, ce territoire à forte identité est propice aux activités nautiques, au tourisme balnéaire et à la pêche. C’est aussi une terre de marins, ce qu’a démontré le relais collectif organisé par la Fédération française de voile et la présence des navigateurs Isabelle Autissier et Armel Le Cléac’h, derniers porteurs de la Flamme en fin de journée.
Après avoir déjà arpenté les rives de la Méditerranée puis celles de la Manche, la Flamme Olympique a longé la côte Atlantique pour la première fois de son périple. La journée a commencé au passage du Gois, cette route submersible de 4,2 km, franchissable uniquement lors des marées basses qui relie l’île de Noirmoutier à la Vendée.
Les Jeux Antiques au Puy-du-Fou
Un premier moment fort qui a été suivi par une découverte des terres vendéennes, riches de ses sentiers, bocages, hectares d’espaces naturels et d’un patrimoine historique foisonnant. La Flamme s’est rendu à Fontenay-le-Comte jusqu’à la place François Viète puis à Montaigu-Vendée, du Collège Jules Ferry au pôle sportif Maxime Bossis. Ensuite, comme 2,5 millions de visiteurs l’an dernier, elle est allée visiter l’un des parcs d’attraction les plus populaires de l’hexagone : le Puy-du-Fou. Pendant près de 3 km, les éclaireurs se sont enchaînés dans ce parc qui retrace l’histoire de France. Les deux derniers relayeurs de ce segment ont connu un accueil tout à fait incroyable au coeur de l’arène principale.
Remise de ses émotions, la Flamme Olympique a ensuite fait une halte à la Roche-sur-Yon dans son complexe aquatique jusqu’à la Place Napoléon puis a rejoint la Pointe d’Arçay, une pointe de sable qui plonge dans l’océan et qui est un refuge pour de nombreuses espèces d’oiseaux. Enfin, c’est aux Sables-d’Olonne que s’est achevée la journée. La Flamme a débuté son parcours au parc des sports de la Rudelière, a longé la plage, monté sur un voilier, est passé par le Muséum du Coquillage avant d’arriver au site de célébration situé place du Vendée Globe. Le navigateur Armel Le Cléac’h a allumé le chaudron, avant son périple vers les Antilles.
Dany Boon dernier relayeur
La veille, le parcours dans le Nord était dévoilé à l’Hôtel du Département par le président Christian Poirier. Le 2 juillket sera très festif, avec 7 villes d’accueil. La Flamme olympique démarrera ainsi son périple dans le Nord à 8h25 à Avesnes/Helpe. Puis elle transitera par Dunkerque (9h15), Wallers-Arenberg (10h55), Cambrai (14h10), Tourcoing (14h15), Douai (16h55) pour se terminer à Lille (18h20).
Ce sera le bouquet final dans la capitale des Flandres. À 16h, une immense parade avec 1 500 personnes et 17 associations sportives partira de la rue Faidherbe en fanfare. La flamme traversera ensuite la ville pour terminer son parcours sur l’Esplanade du Champ de Mars, où les festivités démarreront dès 15h. Dany Boon en personne allumera le chaudron ! Le chti le plus célèbre du moment.
» Comme 62 départements, on a fait le choix d’accueillir la flamme parce qu’on a cette volonté de faire rayonner le Nord, de rendre les habitants heureux et fiers, affirme ainsi Christian Poiret. Cette flamme va passer dans des lieux superbes et susciter une ferveur incroyable grâce à toutes les animations mises en place pour l’occasion.
Le Pas-de-Calais en fête également
Le Pas-de-Calais, lui, prendra le relais le lendemain. Il y aura là aussi 7 sites: les villes de Calais (8h), Saint-Omer (9h15), Boulogne-sur-Mer (10h30), Berck (12h30), Arras (15h), le Parc départemental d’Olhain (16h30), et la Communauté d’Agglomération de Lens-Liévin (17h40).
De nombreuses animations auront lieu toute la journée dans les différentes villes du Nord et du Pas-de-Calais pour accompagner le passage de la Flamme Olympique. Nous aurons l’occasion de détailler tout cela, alors que la tension commence à monter à l’approche de cet évènement planétaire que le pays n’a plus connu depuis un siècle.