Le RC Lens se déplace dimanche à Ajaccio pour la 2ème journée de Ligue 1. Après une victoire spectaculaire, mais serrée face à Brest, les Sang et Or veulent confirmer chez le promu corse. Mais ils s’attendent à un match difficile, dans un contexte chaud, au sens propre comme au sens figuré.
Un soleil de plomb baigne ce jeudi matin le centre de La Gaillette à Avion. Les joueurs s’entraînent en fin de matinée en pleine chaleur, comme depuis le début de la semaine. La chaleur, c’est une donnée que les Lensois devront gérer dimanche après-midi lors de leur lointain déplacement en Corse.
La météo plus favorable à des Méditerranéens qu’à des Nordistes n’inquiète pas spécialement le défenseur Jonathan Gradit. « Contre Brest, c’était déjà assez chaud. On est préparé à ça. La saison passée également, on était à Monaco en début de saison et ce n’était pas facile. C’est peut-être une phrase bateau mais la chaleur, elle sera subie par tout le monde. »
C’est aussi l’avis de Franck Haise, l’entraîneur lensois. » Il va faire une trentaine de degrés, on a déjà connu ça et même plus pendant notre stage à Rodez ou sur le retour avant le match contre l’Inter Milan. On a connu des températures plus élevées une dizaine de jours. On s’est entraîné cette semaine plutôt en fin de matinée avec des températures de 28 ou 30 degrés. Ce n’est pas qu’on est habitué, mais cet été est très chaud dans toute la France et cela nous a permis de prendre quelques repères. »
Un adversaire à prendre au sérieux
Les Lensois s’attendent plus à une réception « chaude » sur la pelouse du stade François-Coty, qui n’a plus connu la Ligue 1 depuis mai 2014. Le vieux stade ajaccien a subi un bon « lifting » pour se mettre aux normes fixées par la LFP.
Pour son retour parmi l’Elite, l’AC Ajaccio (à ne pas confondre avec le Gazelec, le club rival) a perdu à Lyon (2-1). Mais les Corses ont donné du fil à retordre à un des favoris du championnat, à l’issue d’une rencontre houleuse (deux expulsions).
Le RC Lens lui aussi s’est un peu fait peur contre Brest dimanche. Les Artésiens se sont imposés 3-2, après avoir mené 3-0. Mais ils ont souffert en fin de rencontre avec la remontée bretonne. Cette fois, il faudra être plus réaliste en défense pour éviter une déconvenue.
» Pendant 65 minutes, on avait presque intégralement maîtrisé le match », rappelle ainsi Franck Haise. » On était à neuf occasions contre une, qu’ils venaient juste d’avoir. Malgré leur bloc bas, dans notre animation offensive nous arrivions à trouver des espaces et à amener du mouvement, à se créer des occasions. Dans le même temps, on arrivait à les gérer. Sur cette période du match, il n’y avait pas photo. On menait assez logiquement 3-0 puis dans la foulée il y a ce tir plutôt anodin qui est contré et ça fait but, un penalty qui arrive à 8 minutes de la fin. »
Toujours trois absents
Les Sang et Or doivent donc encore s’améliorer sur certains points. A commencer par le réalisme défensif. Pour cela, Ajaccio constitue un nouveau test, pour Jonathan Gradit. » Ce ne sera pas un match simple. On les a suivis en Ligue 2, c’est une équipe très solide, qui marquait très peu de buts. Mais qui en encaissait très peu aussi. On s’attend à un match compliqué à jouer, dans un contexte particulier. Et on sait que là-bas, c’est chaud dans leur stade. À nous de faire abstraction de celà, de garder nos idées de jeu. C’est ce qu’on essaiera de reproduire ça le plus souvent cette saison.«
Pour le déplacement en Corse, Franck Haise devra encore se passer de Gaël Kakuta, Wuilker Farinez et Adam Buksa. Ce dernier était quand même sur le terrain ce jeudi. L’international polonais a couvert de longs tours de stade, aux côtés d’un préparateur physique.
Malgré ces trois absences, la situation se présente plutôt bien pour Lens avant ce 2ème match de Ligue 1 à Ajaccio.
LE DEPART DE KAKUTA: » GAEL NE M’EN A JAMAIS PARLE »
En marge de la présentation du match Ajaccio-Lens, Franck a été interrogé sur le cas de Gaël Kakuta. Certains media annoncent la volonté de départ du meneur lensois, en manque de temps de jeu. Kakuta est actuellement ménagé, après avoir ressenti une gêne musculaire.
En bon Normand, Franck Haise s’est montré à la fois vague et précis. » Depuis 26 ou 27 mois que nous parlons ensemble, Gaël n’est jamais venu me voir pour me dire qu’il souhaitait partir.«
D’ailleurs, Gaël Kakuta n’était pas à l’entraînement ce jeudi matin. Ni dans le groupe, ni à part. A ce sujet, Franck Haise a confirmé que le Franco-Congolais reprendrait bien l’entraînement collectif lundi matin après la match de Lens à Ajaccio la veille.